La sélection VO de la semaine du 12 juillet 2017.

Après une semaine de vacances, on est parti pour la sélection totalement arbitraire de certaines sorties !

Spider-Men II #1, de Brian M. Bendis et Sara Pichelli.

Vous vous souvenez de la fin du premier Spider-Men ? Quand Peter Parker découvrait l’identité du Miles Morales de la Terre-616 ? Et bien, ce nouvel épisode entend répondre à la question !

Comment ça, ça n’a plus aucun intérêt ? Mais si, voyons !

En vrai, non, ça n’a plus aucun intérêt ! L’intérêt principal du premier Spider-Men, c’était la collaboration entre deux Spider-Man venus de deux univers différents et où Peter se retrouvait face à des personnes de son entourage encore en vie et un lui décédé dans cet univers. C’était aussi l’adoubement officiel de Miles Morales comme Spider-Man. Là ? Franchement, je pense que même Bendis ne sait pas pourquoi il écrit cette suite ! Il radote ce qu’il écrit déjà dans Spider-Man. Il recycle l’intrigue du premier cross-over. Son Peter Parker est d’une arrogance sans limites et c’est pénible.

Il y a une forme de rivalité/ haine entre Miles et Peter qui est incompréhensible. Le duo est écrit complètement à l’arrache et la question de qui est l’autre Miles n’a franchement aucune espèce d’intérêt alors même que le multivers n’existe plus (enfin, à deux-trois exceptions près).

Heureusement, Sara Pichelli est là pour rendre l’ensemble joli à regarder mais ça ne suffit pas !

Dark Days : The Casting, par Scott Snyder et plein d’artistes all-stars qui salissent les pages !

Deuxième prélude à Metal, l’event du duo Snyder-Capullo et c’est toujours aussi cool !

C’est classique mais efficace et surtout, ça reprend bien la thématique de Rebirth, à savoir la notion d’héritage en puisant dans l’histoire du DCU et bon nombre d’histoires importantes. Ça s’inscrit aussi logiquement dans la suite des travaux de Scott Snyder, en mêlant les mythes et les légendes à une histoire complexe et dense.

La seule chose qui déçoit et ça fait mal, ce sont les dessins. Bon, que Romita Jr soit loin d’être à un bon niveau, passe encore (même s’il fait des efforts pour enlaidir son trait) mais Jim Lee et Andy Kubert, c’est plus embêtant ! Tout est encré à l’arrache, le trait est approximatif (comparez le Joker de Jim Lee dans ce numéro et dans Silence), les couleurs bavent. J’ai rarement un numéro aussi moche pour une lecture censée être évènementielle.

Enfin bon, heureusement que Scott Snyder est très fort en écriture parce que ça sauve vraiment le numéro. Metal s’annonce comme un event intéressant à suivre qui va certainement revisiter l’ensemble du folklore de DC Comics d’une manière totale.

Red Hood & The Outlaws, de Scott Lobdell et Dexter Soy.

Après la conclusion dramatique du précédent arc, nos héros se regroupent pour tenter de soigner Bizarro.

S’il est une réussite indéniable dans cette nouvelle itération des aventures de Jason Todd, c’est l’écriture de Bizarro. Pleine d’humanité et de tendresse, ce clone de Superman inspiré par celui présent dans Forever Evil est un personnage auquel on ne peut que s’attacher. Le voir ici plus bas que terre et tout faire pour sauver ses amis le rend encore plus admirable et renforce notre lien affectif avec lui. On sent également la détresse de Red Hood et Artémis qui ont tous les deux déjà trop perdus.

Le trait de Dexter Soy est comme d’habitude impeccable. Puissant et racé, il sublime les scènes d’action en nous en mettant plein la figure.

Kill or be Killed #10, de Ed Brubaker et Sean Philips.

Fin du deuxième arc et quel talent, putain !

L’écriture est d’une finesse folle, toujours sur la corde raide entre la folie de son personnage principal et le réalisme de son fil rouge policier. Le narrateur continue de nous prendre à revers, contant son histoire au fur et à mesure et nous laissant entrevoir les portes s’ouvrir pour le festival du retournement de cerveau. La suite risque d’être clairement explosive.

Dans les autres sorties, on notera la très bonne tenue de Flash #26 où Joshua Williamson continue à explorer qui est réellement Barry Allen. Mais le  véritable intérêt, c’est l’écriture de Reverse-Flash, toujours pervers, toujours sur le fil pour torturer sa némésis. La mythologie de Flash est très bien exploitée par l’auteur qui s’amuse à la tourner dans tous les sens pour se faire plaisir et c’est communicatif.

Sinon, Wonder Woman #26 se dote d’une nouvelle équipe et c’est pas la joie. Les idées sont intéressantes, le personnage est respecté mais c’est creux et très vilain… L’avantage, c’est que dans deux mois, on change encore d’équipe !

 

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